Le marché de la vente aux enchères d’objets d’art renvoie systématiquement à la production et à la commercialisation d’œuvres d’art et de pièces d’antiquité. En effet, le marché de la vente aux enchères d’objets d’art est exclusivement concentré à la vente aux enchères. Ceci représentait en 2019 42 % des ventes aux enchères mondiales d’œuvres d’art. Cette proportion ne prend pas en compte les ventes effectuées par les marchands d’art qui représentent elles 58 % de la part des ventes mondiales. Dans cet article, nous ferons un point sur le marché de la vente aux enchères d’objets d’art.

Zoom sur le marché mondial de la vente aux enchères d’objets d’art

Selon Wondeur Al et sa classification, la production des objets d’art est répartie entre l’ensemble des artistes star (représentant 1 % des artistes du monde), des artistes renommés (également 1 %), des artistes établis (environ 14 %) et l’ensemble des artistes sous-représentés et émergents (84 %). On peut aussi segmenter le marché de l’art suivant plusieurs sections que sont : la catégorie d’œuvre (peinture, sculpture, etc.), la période (contemporain, moderne, etc.), et selon la gamme du prix.

En 2019, le marché mondial des différentes vente aux enchères d objets d’art avait une valeur de 24,2 milliards de dollars. Ce chiffre a connu une baisse de 17 % par rapport à l’année 2018. Toutefois, les ventes privées ont quant à eux connu une nette augmentée. Sur la place privée, Sotheby’s et Christie’s ont vendu plus de 1,5 milliard de dollars en objets d’art.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Chine dominent largement le secteur. Ces trois pays avaient en 2019 à eux seuls une valeur du marché de la vente aux enchères d’objets d’art de 84 %. En effet, le marché mondial reste traditionnellement fermé et est en grande partie dominé par les maisons de vente connues comme Sotheby’s, Christie’s, Phillips, Poly Auction, heritage Auctions et China Guardian.

Point sur le marché français de vente aux enchères d’objets d’art

Depuis plusieurs années, le marché français s’est démarqué grâce à sa grande stabilité. En effet, le marché français a connu l’augmentation la plus forte en 2019. Cette augmentation prend en compte essentiellement le « fine art » et non la vente des mobiliers historiques, des objets décoratifs ou des antiquités. Avec ces spécificités (plus diversifié et atomisé, moins spéculatif), le marché français a un net avantage. Par ailleurs, il se digitalise, par l’influence grandissante des outils en ligne d’informations comme Instagram et l’augmentation des ventes sur le net.